Espaces d’expérimentation – mise en musique, mise en forme

Atelier Hors Limites

Dans la continuité du Speed dating, des workshops Marc Namblard à L’Académie, Garth Paene au Zkm Karlsruhe et en prévision des journées d’étude « Musiques Mixtes » du 24/25/26 février, le groupe Espaces Sonores souhaite proposer aux étudiant.e.s des trois sites, déjà impliqué.e.s, trois jours d’atelier durant la Semaine Hors Limites du 30 janvier au 02 février afin de faire avancer voire aboutir leurs projets.  

Nous allons mettre en place une ou des salles équipées audio, vidéo, lumières et autres et vous proposer des séances de rencontre pour permettre de construire, de tester, d’expérimenter les configurations et les mises en espace possibles des recherches, composition musicale et arts plastiques. 

Sont invité.e.s les étudiant.e.s compositeur.trice.s/musicien.ne.s et plasticien.ne.s dans le cadre du projet Musiques Mixtes. Les souhaits de collaboration non encore mis en place pourraient à cette occasion être constitués et travaillés.

Titre : « Espaces d’expérimentation, mise en musique, mise en forme »

Enseignants : Gérard Starck, Antoine Spindler, Tom Mays, Nicolas Schneider

Lieux : Académie, Arts Déco

Dates : mardi 31 janvier, 01 et 02 février. Le planning de travail sera établi lors de la réunion de démarrage.

Horaires : 9h à 18h

Nombre d’étudiant.e.s des trois sites déjà sollicité.e.s 15/20


Photos


Garth Paine

Workshop : Composition musicale / sonore et l’espace immersif

Composition musicale/sonore et l’espace immersif

Dans le Kubus et le minidome du ZKM, Karlsruhe

Ce workshop se focalise sur la création de composition sonores immerssive. Les étudiants apprennent diverses techniques audio-spatiales, telles l’ambisonie d’ordre supérieure (HOA), multicanal “surround”, le son binaural, et d’autres principes voisines. Les étudiants vont collaborer pour réaliser des courts œuvres spatiales 3D pour une performance dans le KUBUS au ZKM. Les techniques apprises peuvent également être appliquées à la conception sonore et à la composition de moteurs de jeu tels que Unity/Unreal.


Mail d’info :

Le workshop “composition musicale et sonore et l’espace immersif” avec le compositeur Garth Paine a eu lieu du 6 au 10 décembre 2022 au ZKM Karlsruhe.

Le transport Strasbourg/Karlaruhe s’est fait par 2 minivans 9 places.

Nombre de places limitées, priorité aux étudiants HEAR, musique ou arts plastiques

Disponibilité au CRR en fonction des places restantes. Ce workshop est proposition du groupe de recherche Espaces Sonores à la HEAR.

Voir le site de Garth Paine : http://www.activatedspace.com

ASU Now – Sabine Feisst and Garth Paine acoustic research – December 23rd, 2019 School of Arts, Media and Engineering associate professor Garth Paine sets up his audio equipment near the Brown’s Ranch trail head in the McDowell Sonoran Conservancy on Monday afternoon Dec. 23rd, 2019. Professor Sabine Feisst and Paine established the Acoustic Ecology Lab at Arizona State University. Photo by Deanna Dent/ASU Now

Nous avons la grande chance de pouvoir faire ce workshop de composition spatial dans un des lieux en Europe le plus performant et le mieux adapté, c’est la salle KUBUS au ZKM à Karlsruhe. Nous allons avoir non-seulement la salle Kubus, mais une deuxième salle de « minidôme » pour le travail en parallèle.

Voici un planning prévisionnel.

Départ quotidien 8h en minivan 9 places. Lieu du départ à Strasbourg à déterminer. Travail au ZKM Karlsruhe toute la journée avec pause à midi. Départ du ZKM vers 18h, retour à Strasbourg vers 19h15/30.

Mardi 6 déc. :

Présence de tout le monde. Découverte de la musique spatiale et la spatialité. Exploration théorique et découverte des outils du workshop. Exercices d’écoute, et écoute d’œuvres.

Mercredi 7 déc. :

Présence de tout le monde. Approfondissement théorique et pratique. Objets sonores, le son-matériel, masse-densité-surface-geste-vélocité-accélération             -viscosité…  Les « ordres » ambisonique. Travail d’étudiants l’après-midi.

Jeudi 8 déc. :

On va surement découper le groupe en 2 moitiés. La moitié A viendra ce jour pour un travail toute la journée, suivi par Garth Paine pour répondre aux difficultés ou questions.

Vendredi 9 déc. :

On va surement découper le groupe en 2 moitiés. La moitié B viendra ce jour pour un travail toute la journée, suivi par Garth Paine pour répondre aux difficultés ou questions.

Samedi 10 déc. :

Présence de tout le monde. Finalisation des projets, présentation des pièces en concert de restitution.


Photos

Marc Namblard

Workshop Field Recording avec l’Audio Naturaliste, Marc Namblard

5 au 8 octobre 2022, au site de l’Académie Supérieure, avec 16 étudiants des trois sites.

texte de présentation

Au-delà d’une présentation générale de la pratique audio-naturaliste (branche du field recording centrée sur l’écoute du vivant, d’entités naturelles…) et des rappels théoriques indispensables à la maîtrise d’outils (d’enregistrement, de traitement et de mise en forme), ce workshop s’appuie sur une pratique immersive de la prise de son en extérieur, et sur les multiples questionnements qu’elle soulève. La méthodologie de dérushage, de catalogage, et le travail d’édition (nettoyage et amélioration des enregistrements) sont aussi largement abordés.

bio

Après des études diplômantes en école d’art, Marc Namblard vit et travaille dans la région Grand-Est, à la fois comme guide naturaliste, audio-naturaliste et artiste sonore. Ses nombreuses créations (pour l’édition, la muséographie, le spectacle, le cinéma…) alternent entre compositions naturalistes, réalisations pédagogiques, expérimentations et explorations musicales. Elles sont par ailleurs marquées par certaines récurrences thématiques et territoriales et de multiples collaborations avec des artistes de l’image ou du son. 

Site professionnel : www.marcnamblard.fr


Simon Whetham

Artiste en résidence Espaces Sonores 2022

L’artiste anglais Simon Whetham est accueilli à la HEAR dans le cadre de la résidence Espaces Sonores 2022. Après une première séquence sur le site d’arts plastiques de Mulhouse en janvier-février, il rejoint Strasbourg. Lors de cette rencontre introductive, il présentera ses recherches et projets le 15 mars 2022 à 18h, avant un premier workshop le 22 mars.

Conférence-rencontre -> https://www.hear.fr/agenda/simon-whetham-2/

Entretien autour de sa résidence : https://www.hear.fr/news/simon-whetham-hear/

Site de l’artiste sur la résidence : https://www.simonwhetham.co.uk/hear


Liens Bandcamp de quelques unes de ses créations :

https://simonwhetham.bandcamp.com/album/pitchback

https://simonwhetham.bandcamp.com/album/dry

https://simonwhetham.bandcamp.com/album/forced-to-repeat-myself

https://simonwhetham.bandcamp.com/album/cal-y-canto

https://simonwhetham.bandcamp.com/album/open-and-closed-circles


Photos de la résidence à Mulhouse du 10 janvier au 4 février 2022

Strasbourg du 14 mars au 8 avril 2022

photos de la presentation a l’académie pour compositeurs et musiciens le mardi 29 mars 2022 :

Habiter l’Espace Sonore

HABITER L’ESPACE SONORE

Durant une semaine, 15-19 novembre 2021, nous proposerons un travail collectif qui fera cohabiter nos sons dans un espace, à la frontière entre performance et installation sonore.

« Habiter l’espace sonore » s’adresse aussi bien aux musicien.nes qu’aux plastitien.nes curieux.ses d’explorer la matière sonore sous différentes formes et comment celle-ci peut être déployée dans des espaces. Nos recherches durant cette semaine aboutirons à une création collective sous la forme d’une « installation sonore performative » que nous présenterons à la fin du workshop, mais aussi durant la journée d’étude du groupe de recherche Espaces Sonores.

Nous explorerons la sonorité d’objets et de matériaux, la fabrication de proto-sculptures sonores et la façon de les mettre en résonance, la programmation via arduino et pure data pour les contrôler à partir de moteurs, de micro-piezo et d’enregistrements. Nous plongerons dans une écoute profonde des sons, écouterons leur incidence dans l’espace, déplacerons leurs sources pour imaginer des scénarios spatiaux et explorer leurs interactions. Finalement chacun.e apportera son/ses sons à l’ensemble pour habiter l’espace dans une expérience collective, un terrain de jeu de sons, de mouvements et de formes.

Il y aura 2 restitutions de l’atelier. Une à l’issue de la semaine Hors-Limite (19/11) et une seconde en ouverture des Journées d’Étude du groupe Espaces Sonores (29/11) dont le thème, cette année, est justement « (Mise en) Espaces ». Les étudiants inscrits au workshop s’engagent aussi à participer à la restitution du 29 novembre.

Encadrement

Artiste Invité – direction artistique : Stéphane Clor

Équipe pédagogique : Antoine Spindler, Gérard Starck, Nicolas Schneider, Tom Mays

Pièces/performances

Ondes (duo accordéon/thérémine) – Maëlle Penot, Timothé Anthouard

Surface liquide (installation performée) – Ulysse Gohin 

Tubes (performance) – François Marie, Ariane Aubin, Robin Plastre

Forêt sonore (installation participative) – Laure Deval 

Salle de bain alsacienne (enregistrement) – Aquila Lescene

Structures relocalisation de génies sans théières?  (performance) – Remy Ternisien, Sacha Moreau, Giuliano Alzerreca, Aquila Lescene

Tapes Remix (performance) – Juliette Kulimoetoke

Souffles (performance – activation) – Léo Guillermic 

Or (activation puis reste activée jusqu’à 13h) – Robin 

Sub. (performance) – Youna Gourvil, Emile Demerliac, Oscar Nicod, Suiha Yoshida

TrashASMR (performance) – Alwena Le Bouill, Lorenzo Paniconi, Rose Herve 


Documents

Affiche de la restitution/performance vendredi 19 nov

Vidéo de la restitution/performance vendredi 19 nov 2021 :

photos : album 1

La Marseillaise en Mouvement

Installation sonore interactive

Dans l’exposition LA MARSEILLAISE, du 5 novembre 2021 au 20 février 2022 au Musée d’Art moderne et contemporain, Strasbourg.

Le site de l’exposition : https://www.musees.strasbourg.eu/la-marseillaise

La Marseillaise en mouvement est une installation en 7 « mouvements » : chaque mouvement est comme une pièce de musique interactive avec un monde sonore distinct et une durée d’environ 5 minutes chacune. Vous pouvez être seul ou à plusieurs. Vos déplacements et vos gestes déclenchent et modifie les sons. Arrêtez pour le silence, puis re-bouger. Créer votre propre chemin en immersion dans les sons. A la fin de chaque « mouvement » il suffit de sortir de la lumière quelques secondes pour ensuite revenir dans l’espace éclairé pour jouer le mouvement suivant.

Identification des mouvements :

  • Mouvement 1 : Tom Mays (orchestre d’harmonie, clavecin, voix de comédiens, choeur d’enfants)
  • Mouvement 2 : Abla Alaoui (sons synthétiques – VCV Rack, ensemble d’improvisation, orchestre d’harmonie et chœur d’enfants.)
  • Mouvement 3 : Jad El Khechen (ensemble d’improvisateurs, chœur d’enfants, sons divers)
  • Mouvement 4 : Finbar Hosie (chœur chœur d’enfants, synthèse croisé, voix de synthèse)
  • Mouvement 5 : Alonso Huerta (ensemble d’improvisateurs jazz, ondes Martenot)
  • Mouvement 6 : Ganghyuk Lee (voix de comédiens, improvisation et chœur d’enfants)
  • Mouvement 7 : Rémy Ternisien (instruments variés (sanza ; tiahun ; clarinette) ; sons d’orchestre ; voix (acteurs) ; objets sonores divers ; son synthétiques analogiques et numériques.)
Marseillaise en Mouvement – extraits

Informations plus détaillées sur chaque mouvement et chaque compositeur / compositrice :

Tom Mays – Mouvement 1

Harmonies étirées, éclats découpés et recomposés – le public découvre des morceau de la Marseillaise et revisite une composition personalisée… 

Compositeur et professeur de la classe de Création Électroacoustique au Conservatoire de Strasbourg et à la Haute École des Arts du Rhin / Académie Supérieure de Musique

Abla Alaoui – Mouvement 2

Basant actuellement sa recherche sur le synthétiseur modulaire, c’est naturellement qu’elle a attribué une place essentielle à cet instrument dans son interprétation de la Marseillaise. Des sons de synthèse ont été mariés, non sans quelques touches d’humour, à ceux des performances des étudiants de musique improvisée ainsi que de l’orchestre d’harmonie du conservatoire de Strasbourg, enregistrés puis altérés par ses soins.

Ayant obtenu sa licence en musiques actuelles à l’Université de Strasbourg, Abla Alaoui poursuit actuellement ses études en double-cursus au conservatoire et à l’université. Outre le synthétiseur modulaire, son intérêt se porte plus largement sur la musique électronique et électroacoustique. Elle cherche à introduire la musique électronique dans différents domaines artistiques.

Jad El Khechen – Mouvement 3

L’idée de la composition part du principe de la révolution, qui commence avec des bruits de chuchotements qui se transforment en cris et en attaques. Suivie par la guerre qui est présentée par le bruit des armes et des bombes, des sifflements, et la respiration angoissée. Finalement émergé par des sons qui marquent la victoire, la joie et la paix.

Musicien et guitariste classique de base, intéressé par les sons le bruit, le hasard, l’improvisation et la création, il continue une formation en création Electroacoustique à l’académie musicale supérieure, la HEAR, sous la direction de Tom Mays.

Finbar Hosie – Mouvement 4

Le 8 juin 1783, à 2089 km au nord-ouest de Paris, le volcan Lakagígar, en Islande, entre en éruption.” Selon certains météorologues, un volcan endormi depuis des siècles, a mis en route une série d’événements météorologiques sur les six prochaines années sans quoi la révolution française n’aurait jamais eu lieu.
Ne peut-on plus prévoir le temps qu’il fera ?
Lire l’avenir dans la naissance d’un orage ?

Finbar Hosie a travaillé auprès de la maîtrise du Conservatoire de Strasbourg et de Anne-Juliette Meyer.

Né 1996 à Salisbury (R.U), il est compositeur franco-britannique. Il s’intéresse à la déconstruction de l’identité et le détournement du geste instrumental à travers l’utilisation de l’électronique et d’objets accessoires. Un questionnement social traverse ses œuvres, notamment ses installations, son travail collaboratif et transdisciplinaire. Il est actuellement basé à Strasbourg.

Alonso Huerta – Mouvement 5

Le mouvement est à la basse une grande progression entre des sons tenus et doux jusqu’à des sons ponctuelles, agressifs et lourdes. Comme dans l’hymne, l’unité patriotique et l’appelle à la révolution.

Construit à partir du chant du sax ténor, des cloches des ondes Martenot, de la marche presque bellique de la batterie, des cries à la voix et des mots qui peut-être peuvent arriver à suggérer une ré-interprétation des paroles d’accord à la musique qui se joue avec eux…
Le mouvement n’est qu’un ode à la démocratie, contre la tyrannie, mais aussi un apologie à l’union fraternelle, patriotique mais aussi internationale.

Né à Mexico, il a fait des études en composition instrumentale et en guitare jazz avant de poursuivre ses études au Conservatoire de Strasbourg dans les classes de création électroacoustique et d’ondes Martenot auprès de Tom Mays, Christine Ott et Thomas Bloch depuis 2019. Il est particulièrement intéressé par les processus psychoacoustiques dans la musique, l’improvisation générative, les ondes sinusoïdales, la musique spectrale et la recherche ethnomusicologique des différents points de vue sur le son et la musique.

Ganghyuk Lee – Mouvement 6

Histoire – La marseillaise est contenue avec plusieurs émotions. J’ai essayé d’exprimer ces émotions à travers des voix d’enfants, parfois à travers des textes d’adultes, et en harmonie avec le son des instruments de musique. J’ai réinterprété ces sons à ma méthode musicale. Tous les publics qui entrent dans cet espace deviennent des devenirs des interprètes avec leurs mouvements.

Compositeur de musique mixte et électroacoustique, Ganghyuk LEE étudie actuellement la composition électroacoustique avec le compositeur et professeur Tom mays,  Daniel D’adamo et Annette Schlünz à la HEAR / ASM (Haute école des arts du Rhin / Académie supérieure de musique) à Strasbourg en France.  Il compose de la musique à partir d’images et de couleurs, influencée par ses études cinématographiques et son travail de composition de musique pour des courts métrages et des longs métrages indépendants.

Rémy Ternisien – Mouvement 7

Des sons nuageux, légers, lourds et bruitistes d’où le texte de la marseillaise s’extirpe à la manière d’un poème fragmentaire. Nous nous déplacerons dans un endroit d’abord doux, tout à l’heure haché et dégradé. Les voix alors contrastent, dialoguent, se questionnent dans un environnement sonore évolutif.

Né à Boulogne-sur-Mer, Rémy Ternisien suivit une formation en art et en composition dans la ville d’Amiens. Étudiant auprès d’André Dion, il obtint en 2019 un DNOP en composition électroacoustique. Son travail fut repéré à l’occasion de plusieurs festivals en France et en Italie. Il composa en 2020 une première œuvre de commande passée par la région Haut-de-France. Il poursuit aujourd’hui son cursus de composition à l’académie supérieure de musique de Strasbourg (HEAR).


Avec la collaboration de plusieurs classes du Conservatoire de Strasbourg et de la HEAR pour des séances d’enregistrements sonores :

Chœur d’enfants : prof. Anne-Juliette Meyer
Sophia Assad, Lilly Bagci, Carl Benoist, Nina Bjerregaard, Emmanuel Boulanger, Joséphine Brisbois, Lou Cressman, Matilde Diebelod, Antoine Erbalnd, Elisabeth Erbland, Gabrielle Erbland, Antonin Garzia, Anastasia Gedenidze, Matilde Gomes, Aleth Guillier, Jeanne Guillier, Gabrielle Guillier, Guénola Guillier, Anaïs Guyot, Eva Haroun, Matthieu Heitz, Anjila Hetti, Salomé Kastendeuch, Mathilde Kieffer, Madeleine Klein, Méline M’barek, Margaux Martin, Milo Martin, Ivan Mosser, Donia Nafati, Valentine Neurohr, Lucie Papelier, Florina Pauliuc, Fiora Piccini, Thomas Raynaud, Mathilde Raynaud, Ariane Ribes, Mathilde Schosger, Eléonore Steffens, Vincent Suzan, Malo Villaume, Nina Villaume

Improvisation : prof. Jean-Daniel Hégé
Maxime Epp, Maxime Tonnelier, Louise Wetterwald

Théâtre : prof. Olivier Achard
Auguste Bercker, Cléo Carèje, Thessaleia Degremont, Julie Denoyer, Lou Dussaut , Clarisse Ensenat, Lou Spath-Gansoinat, Noé Laussedat, Océane Testa

Orchestre d’harmonie : prof. Miguel Etchegoncelay
Mathilde Abd-el-kader, Elisa Altun, Antoine Buchel, Agathe Chauvel, Victor Christmann, Pierre-louis Cormier, Charlotte Couturier, Louise Daubas, Emilie Deprez, Marius Fedele, Helene Froeliger, Louise Gerard, Elsa Halm, Claire Heimlich, Noemie Huber, Alexis Iffer, Gauthier Jabaudon-gandet chevalier, Emma Jaget, Estelle Janin, Perrine Joedicke, Thibault Keith, Augustin Kriegel, Sofiane Labidi, Domitille Lacore, Mathilde Lacour, Arthur Lentz, Herenui Liu, Laurent Montaudoin, Pauline Moreteau, Thomas Muller, Charlotte Nubel, Lauriane Peter, Laurane Petin, Elina Poncot, Jeanne Raison, Jules Rouxel, Jeanne Sanchis, Elodie Sandel, Romain Sauret, Rémi Schilling, Elisabeth Seckler, Remi Sevin, Marie Slimane, Gen Tanaka, Maxime Tonnelier, Soline Uhlmann, Matthias Viennot, Augustin Wigishoff, Victor Zeller

Pianoforte et clavecin : Aline Zylberajch

Info générale

La Marseillaise en Mouvement – installation sonore interactive

de Tom Mays, Compositeur et professeur de la classe de Création Électroacoustique au Conservatoire de Strasbourg et à la Haute École des Arts du Rhin / Académie Supérieure de Musique

Et des étudiants de sa classe :

Abla Alaoui, Jad El Khechen, Finbar Hosie, Alonso Huerta, Ganghyuk Lee et Rémy Ternisien

La Marseillaise en mouvement est une installation sonore interactive qui capte les déplacements et les gestes des visiteurs pour les traduire en son, leur laissant explorer et reconstruire seul.e ou collectivement des mondes sonores inspirés de La Marseillaise. Dans cet espace de jeu, le corps devient un outil d’interprétation musicale. Les mouvements sont captés par une caméra et analysés par un ordinateur qui produit divers sons, séquences, nappes et objets sonores débusqués. En retour, la musique incite le corps à bouger, à chercher d’autres sons.

L’œuvre est constituée de plusieurs petites pièces ou mouvements de 7 compositeurs à partir d’un grand nombre de sons sources travaillés et enregistré avec des étudiants et des professeurs du Conservatoire de Strasbourg et de la HEAR : pianoforte/clavecin, un orchestre d’harmonie, un chœur d’enfants, des improvisateurs instrumentaux et des comédiens.

Un vrai travail « collectif » où le public a le dernier mot.



Avec remerciements au Musée Historique et au Musée d’art moderne et contemporaine et toutes leurs équipes – ainsi qu’à Mathieu Schneider qui nous a proposer cette collaboration, et à tous les profs et étudiants du Conservatoire et de la HEAR qui ont contribué et soutenu le projet.


NEWS :

La Marseillaise en Mouvement sera à Marseille du 6 au 15 mai 2022 au GMEM. Voir lien.

Conférence et atelier P-Node

Journée de formation au stream et à la radio :

Intervenant : Charly Sicard aka Carl.Y pour radio P Node

site : nocarly.org / nomusic.org / p-node.org

L’objectif de la journée était de pouvoir comprendre et s’emparer des techniques de radio transmission, mais aussi d’apprendre à créer un contenu radio et le diffuser.

Matin – 9h/12h (au site art plastique de la HEAR, Mulhouse)
a. petite histoire de la transmission
b. arts en réseau et radioart
c. présentation de P-Node
> le projet/action
> l’infrastucture de P-Node et ses outils.

Après-midi – 14h/18h30 (Aux locaux de P-Node à Motoco, Mulhouse)

  • visite du studio
  • Créer une émission radio présentation d’Espaces Sonores
    habillage sonore
    interview
    Musque
  • Direct sur P-node 17h/18h (« HEAR THAT »), créé par les étudiants

Ecouter l’émission, page de l’émission sur le site de P-Node :

https://p-node.org/broadcasts/hear-that


Photos de la journée :

Janneke van der Putten

Artiste en résidence Espaces Sonores 2019-2020

Le Groupe de Recherche Espaces Sonores a choisi l’artiste néerlandaise Janneke van der Putten pour une résidence de deux mois sur les sites d’arts plastiques de Mulhouse (novembre 2019) et Strasbourg (janvier 2020).

voir plus loin -> texte : « Réflexion sur la résidence Espaces Sonores« 

Texte d’introduction à la résidence et bio

« Ma pratique comprend des expériences d’écoute, de performances, de son, de vidéo, de documentations en image / texte / textile, d’ateliers, de projets musicaux et de création de plateformes pour des échanges culturels. Je développe des travaux dans lesquels la relation entre le son, la voix, le chant et le corps, le temps et espace sont investigués par ses expériences personnelles. Les longues promenades, visites guidées et études d’écoute constituent un point de départ important pour son travail. En cela, j’utilise ma voix comme instrument pour analyser et articuler une situation et un espace particulier, permettant ainsi de mettre en avant et de tester les ‘fonctionnalités’ souvent cachées d’un environnement. Je transforme ces expériences en oeuvre sous forme d’installation, composition, texte, vidéo ou encore performance.

L’objectif de ma résidence est de réaliser des performances in-situ qui seront enregistrées dans différents lieux à (et autour de) Strasbourg. Je mènerai des recherches de manière intuitive sur la façon dont l’humain répond aux environnements, architectures et sites naturels. En tissant des liens entre son, espace et temps grâce à la voix humaine et la physicalité du corps, je me plongerai dans le cycle jour/nuit à travers de longues marches, des sessions d’écoute, la contemplation, l’endurance et les capacités de notre corps, de nos sens à percevoir et se relier à notre environnement.
J’invite les étudiants à engager un dialogue en explorant une prise de conscience sensorielle, des processus de création, un savoir historique et local, de même qu’une prise de pouvoir personnelle et citoyenne à travers une approche performative. La voix est l’outil principal, le paysage et l’architecture fonctionnant comme des instruments qui amplifient la source sonore vocale. »

Diplômée d’un Master de Musique au Royal Conservatory & Royal Art Academy, La Haye (2013) et d’un Bachelor de Textile à la Gerrit Rietveld Academy, Amsterdam (2009), Janneke van der Putten est basée à Rotterdam, Pays-Bas. Elle a pu étudier le chant avec Amelia Cuni et Marianne Svasek entre 2009 et 2014. En hiver 2013, Janneke van der Putten était en résidence au Château, Centre international d’art et du paysage, Île de Vassivière. Expositions personnelles inclues: ’All Begins With A’, TENT Rotterdam (2015), ‘Directed to the Sun’ (Quartier am Hafen (Cologne, 2017) et ‘Quitsa’, CINNNAMON (Rotterdam, 2017). En 2019 Janneke étais en résidence à Akademie Schloss Solitude, Stuttgart.

www.jannekevanderputten.nl


Réflexion sur la Résidence Espaces Sonores

Novembre 2019/Mulhouse & Janvier 2020/Strasbourg
Par Janneke van der Putten

Grâce à mes précédents ateliers et performances à la HEAR Mulhouse (Voix et Textile dans le Paysage, 2018) et à la HEAR Strasbourg (Voix et Espace, 2018), j’avais déjà une vision claire de ce que je voulais réaliser sur le terrain durant ma résidence. Je n’allais pas seulement expérimenter, pratiquer et prendre connaissance de la HEAR, ces équipements, ses étudiants et enseignants ; mais j’allais aussi découvrir différents sites qui m’intéressaient à explorer davantage, ainsi que le paysage naturel local et l’histoire de la région. Alors c’était merveilleux de pouvoir approfondir ma pratique artistique en continuation des expériences précédentes.

Au cours de ma recherche artistique pendant toute la durée de ma résidence à Espaces Sonores / HEAR, j’ai suivi un mode de travail collaboratif basé sur les processus dédiés au son de la voix et aux lieux de résonance – où l’architecture interagit avec son propre espace acoustique. Mes interventions performatives provoquaient une reconnaissance du lieu, par la présence et par l’action – comme une célébration qui tenait compte des caractéristiques des lieux en s’y adaptant ; en fonction de leurs cultures historiques, leurs résonances acoustiques, et même leurs situations géopolitiques. J’ai été réceptive aux échanges sur le plan social, et j’ai pu rencontrer beaucoup de personnes de la région et intégrer ces interactions dans la création, provoquant des discussions basées sur l’expérience et la recherche. Ceci m’a aussi amené à développer mon intérêt pour la géographie et les lieux ancestraux – lieux énergétiques, archéologiques et mythologiques. Les actions étaient menées avec la participation des étudiant(e)s de la HEAR et d’autres personnes externes qui se sont intéressées à ma pratique à la suite de mes deux présentations publiques au début de chaque période de résidence. Je les invitais à un dialogue d’exploration de la conscience sensorielle, des processus créatifs, des connaissances historiques et locales, ainsi que de l’autonomisation personnelle et civile à travers une approche performative.

Plusieurs performances collectives se sont réalisées dans les studios, que nous avons filmé et enregistré. Il s’agit de séances de travail non-linéaires, imaginées pour leur sonorités, leurs aspects visuels, leur lumière et leurs interactions chorégraphiques. Elles n’étaient pas rationalisées, et les participants se plongeaient dans les expériences de l’écoute, le toucher, la relation avec l’autre et notre propre corps : parcourant un lac, blindés, mains dans la main ; s’orientant par la voix de l’autre ; criant en haut d’un château d’eau, attendant jusqu’à ce que l’écho s’arrête, et puis criant à nouveau – au rythme de la réverbération. On a fait de l’urbex dans des usines de textile abandonnées; on a exploré des documentations d’architectures monumentales comme un piscine chauffée à l’ancienne avec du charbon; on a fait des interviews avec des scientifiques sur ce phénomène de charbon et de l’archéologie industrielle, avec des conducteurs de la chaufferie au charbon, avec des artistes, des historiens, des archivistes et des professionnels de médiation, avec des artisans de textile et des connaisseurs de techniques textiles anciennes… On a exploré les ruines d’un château médiéval en randonnée sur une montagne mythologique ; on a parcouru un mur païen en circumambulation ; participé avec un groupe de musiciens de rue de Batucada dans la Maison Mimir (voisin de la HEAR), organisé une intervention musicale dans le Parc de la Citadelle…

Enfin, les actions effectuées variaient dans leurs formes et leurs disciplines, utilisant du fil, de la voix, du textile, de la vidéo et de la performance. Leur singularité était l’envie de s’engager dans le contexte local, développant une série de rencontres dynamiques de différents extrêmes et intensités – par l’enthousiasme, l’inspiration et la richesse des informations et des matériaux  présents. J’ai étudié les réponses (humaines) aux alentours de Mulhouse et Strasbourg, ses architectures urbaines et ses sites naturels. En enquêtant sur la relation du son, de l’espace et du temps à travers la voix humaine et le corps physique, je me suis immergé dans le temps cyclique du jour / de la nuit, à travers de longues marches, des séances d’écoute, la contemplation, l’endurance et les capacités de notre corps et de nos sens à communiquer et à percevoir notre environnement. J’ai spécifiquement exploré les possibilités acoustiques et les caractères de sites tels que les usines DMC abandonnées – avec des salles qui permettent des échos très longs, ainsi que plusieurs châteaux d’eau dans la région.

Aussi, en collaboration avec des étudiant(e)s du département de verre, nous investiguons comment un espace de verre peut amplifier le son de la voix – tel un résonateur portable. Nous avons fait plusieurs essais, et les étudiantes ont soufflé différentes formes. Après nous les avons activés dans les studios de la HEAR, qui ont une acoustique réverbérante intéressante. Un autre exemple est la découverte d’un livre de Gérard Léger sur les légendes aquatiques en Alsace (que j’ai trouvé dans la bibliothèque municipale de Mulhouse, à côté de mon habitation de résidence). Cela a motivé quelques excursions, notamment j’ai interviewé l’auteur chez lui à Colmar, mais j’ai aussi emmené les étudiants à quelques sites décrits dans le livre: le Donon, et ensuite, le Lac de la Maix.

Finalement, en profitant de la variété de départements affiliés à la HEAR, j’ai eu la chance de faire plusieurs sessions musicales et d’enregistrements avec Alonso Huerta, étudiant en Ondes Martenot (mais aussi en Création Électroacoustique). Cet instrument de musique est exceptionnellement rare et ses différentes sonorités et les combinaisons possibles avec voix sont frappants. Grâce au support et aux connaissances techniques disponibles dans le studio électroacoustique du conservatoire, un enregistrement ambisonique et un mixe binaural s’est réalisé par Tom Mays de mon solo Cycles: Overtones and Glottis Attack. Autres collaborations étaient entre autres avec la musicienne de cornemuse, Lisa Käuffert, avec qui j’ai enregistré quelques sessions.

Le matériel généré est en processus d’édition envers différentes œuvres, que j’espère pouvoir présenter dans la région. Il y aura aussi une publication audio en format de vinyle prévue au printemps 2023. Des présentations qui ont suivies la résidence sont : 

  • une collaboration avec enregistrement de voix pour le film Quercus, avec la musique par Armand Lesecq; 
  • une performance dans le Inact Festival, Strasbourg; 
  • une participation avec enregistrement binaural dans l’exposition ‘Audiosphere, Sound Expérimentation 1980-2020’ à Museo Reina Sofía, Madrid.

Mes sincères remerciements aux personnes qui ont participé à ma recherche, à l’équipe d’Espaces Sonores, et à toutes les personnes qui ont accompagné et facilité mon séjour à Mulhouse et Strasbourg. 

Gestes – Atelier de Création Light Wall System 2

Mardi 5 au jeudi 7 mars – Shadok, Le Plateau

Atelier de création sur le dispositif interactif Light Wall System avec Jean Geoffroy et Christophe Lebreton de LiSiLoG, et avec le soutien du GRAME – Centre National de Création Musicale.

Ce workshop est la suite d’un travail entamé avec Jean Geoffroy lors de la Semaine Hors Limites de la HEAR du 12 au 16 novembre 2018, avec participation à la Nuit de l’Aubette le 30 novembre.

Light Wall System : un mur de lumière traverse l’espace et capte les mouvements du corps pour produire du son – un dispositif d’interaction où les gestes deviennent musique et le corps un instrument à part entière.

Jean Geoffroy et Christophe Lebreton / LiSiLoG (Innovation Artistique et Transmission) concepteurs de LWS, en collaboration avec GRAME Centre National de Création Musicale, encadrent des étudiants de la HEAR au Shadok pour poursuivre des projets de création et présenter des pièces de petites formes qui s’articulent dans un espace où la lumière, le son et le corps demeurent inséparables.


Photos du workshop

Voir Concert 1 – Restitution de l’atelier de création Light Wall System